L’ouvrage propose d’abord de débarrasser la notion d’introversion de ses préjugés : (exemple : les introvertis sont timides : ceci est faux.. ) puis une définition personnelle de notre propre degré d’introversion et d’extraversion sous forme de test.

Il est primordial de se rendre compte que nous avons tous une dose d’introversion, en certaines circonstances et une forme d’extraversion, dans d’autres circonstances.

Il y a aussi les faux introvertis, les faux extravertis.

Pas si simple de se définir, parfois..

Et puis existent aussi ceux qui sont le plus identifiables : les extravertis  à  l’excès, dépendants fortement des autres, et les introvertis +++ , qui ont carrément du mal à sortir de leur cocon !

Vous apprendrez qu’il existe mille et une façons d’être introverti selon les domaines, et selon les caractéristiques des uns et des autres : être introverti et se montrer hypersensible, ou pas, être introverti et avoir un intérêt pour le monde intérieur et l’inconscient, ou pas… l’introverti et les relations sociales, dans le couple,  etc…

Un chapitre est consacré à un célèbre introverti : Barak Obama. Comment un introverti peut parvenir au sommet ! mais son comportement réservé et son manque de goût pour les mondanités lui ont valu très souvent de nombreuses critiques.

Puis l’auteur pose une question: est-ce un problème d’être introverti ? elle relate quelques raisons qui amènent à devenir introverti, les influences familiales étant bien sur au premier plan. Et remarque que le monde actuel pousse à l’extraversion, à tout prix, mais qu’une tendance nouvelle venant des Etats-Unis (de nombreux ouvrages, blogs) prône que l’introversion n’a plus à être mal jugée.

L’introversion peut être une force : solitude appréciée, réflexion, profondeur, attention, autonomie, prudence, paix intérieure

Ou une maladie, si poussée à outrance : isolement, retrait social, peur des autres, anxiété, phobies, dépendance, troubles obsessionnels.

La dernière partie nous propose des idées pour bien vivre l’introversion : doser son envie de changer et de s’ouvrir à l’extérieur, tout en prenant en considération les besoins spécifiques liés à sa personnalité. Comment développer les qualités propres à l’introversion sans se complaire dans l’évitement.

Ce qu’il faut éviter quand on est introverti, les bienfaits des moyens de communication actuels, comment bien choisir son mode de vie dans les domaines de sa vie.

La force des introvertis – De l’avantage d’être sage dans un monde survolté– Laurie Hawkes
Éditions Eyrolles, collection Comprendre et agir
Octobre 2013
18€







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Laurie Hauwkes : Psychologue clinicienne, psychopraticienne, auteure. Sa spécialité: l’analyse transactionnelle.

 
Si vous êtes introverties : lisez ce livre!

Ne prenez plus vos particularités pour des manques, prenez conscience de vos forces, de vos atouts même si l’introversion est souvent peu valorisée, du moins en apparence, dans notre société.

Les qualités de réflexion, de pensée, liées à la solitude de l’intériorité, les pauses et la prise de distance, dans ce monde du « tout, tout de suite », apaisent et rééquilibrent les énergies, permettent de cultiver des valeurs précieuses.

Savoir ne pas s’enfermer trop dans sa propre tendance introvertie si elle est dominante, et savoir aussi développer les qualités inhérentes à cette tendance.

Le monde est équilibre entre yin et yang, et ne saurait se passer de l’un ou de l’autre.

L’idée principale est, je pense, de savoir prendre soin de soi, et être fier de son introversion, afin d’en faire un ensemble de qualités pour développer son être et appréciées d’autrui.

Et si l’introversion fait trop souffrir, il faut envisager une thérapie pour comprendre ce qui empêche de vivre et pour sortir de sa coquille.