Le condamné de Noël – Anne Perry

Londres, 1868, lors d’une soirée de gala de Noël où la société bourgeoise est réunie, quelques jours avant Noël, un poète alcoolique notoire à la mauvaise réputation, Dai Tregarron, se retrouve sur la terrasse où une prostituée est évanouie, visiblement battue, avec 3 jeunes hommes, fils des bonnes familles londoniennes. C’est Dai Tregarron qui est immédiatement soupçonné d’avoir frappé la jeune femme, il s’enfuit. Claudine Burroughs, l’une des 1ères arrivées sur la terrasse pour tenter de venir en aide à la prostituée évanouie, ne le croit pas coupable. Elle décide de mener son enquête dans le milieu hypocrite et très fermé de la bourgeoisie londonienne auquel elle appartient.

Le condamné de Noël
Anne Perry
Éditions 10/18
Paru le 5 novembre 2015
192 pages
8,80€

 
Anne Perry : née Juliet Marion Hulme en 1938 à Londres en Angleterre, auteure prolifique et reconnue pour ses polars victoriens, notamment grâce aux séries des enquêtes du couple Charlotte et Thomas Pitt et des enquêtes de l’inspecteur amnésique William Monk. Elle a aussi écrit des polars qui se déroulent dans d’autres périodes historiques et des livres pour enfants. Elle vit aujourd’hui entre Inverness en Écosse et Los Angeles aux États-Unis.

Site officiel : www.anneperry.co.uk.
Page Twitter officielle : @anneperrywriter.

 
Vous imaginez déjà la fin du roman en lisant le résumé (celui de l’éditeur ou le nôtre) ? C’est normal.

Le condamné de Noël est un téléfilm de Noël mais en livre : prévisible, ce qui semble être dès les 1ères pages (et même dans le résumé) est bel et bien, rapide, simple, hypnotique.

Le contexte est peu important, il y a peu de décors et de costumes, peu de descriptions et l’histoire pourrait se dérouler ailleurs et à une autre époque pour ainsi dire. La période de Noël est une excuse pour nous énoncer quelques bons sentiments, on entend de temps en temps un des personnages nous rappeler que ce sont bientôt les fêtes. Les personnages sont peu profonds, et on sait relativement peu de choses à propose de chacun d’entre eux. L’intrigue est simple, il n’y a aucun suspens. Les actions de l’héroïne sont peu crédibles parfois, tout ce qu’elle entreprend dans le cadre de son enquête est toujours couronné de succès, elle reçoit l’aide et les réponses qu’elle désire lorsqu’elle les désire…

Que reste-t-il, me demanderez-vous ? Je l’ignore, mais, à la manière des téléfilms de Noël, ce roman est hypnotique, on le lit, et en entier. On ne le déteste pas, pas plus qu’on ne le hissera au rangs de nos livres préférés.

C’est mon 1er roman d’Anne Perry, je ne peux pas dire que j’en lirai d’autres, ou que je ne le ferai pas (pour voir si tous ses romans sont du même style par exemple).

Bref, à lire comme une friandise de Noël, ou à grignoter en apéro avant de se plonger dans un roman plus consistant que l’on adorera.

L’édition est très jolie, la couverture et le papier sont très agréables.

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.