Si la réponse est non, laissez-moi donc éclairer votre lanterne. Dans le cas contraire, découvrez le point de vue d’un joueur convaincu par une qualité baboulifiante ou un intérêt n’ayant pas trouvé l’interrupteur. Un retour presque garanti sans relecture parce que le naturel, ça fait craquer.

 


 

Un petit garçon tout nu mais sans parties génitales apparentes tente d’échapper à sa mère mue par une foi religieuse destructrice, et ce en s’enfonçant toujours plus proondément dans le sous-sol de sa maison avec pour seule arme un liquide lacrymal en disponibilité permanente. Je vous assure que le jeu ainsi décrit devient très sexy au bout de quelques parties. Si votre culture vidéoludique n’inclut pas le tout premier Legend of Zelda sorti en 1986, apprenez que The Binding of Isaac et son remake s’en inspirent partiellement (dans sa représentation et la présence de quelques objets clés). Le principe premier de ce titre est de vous jeter dans un donjon et de vous laisser vous débrouiller pour passer au suivant. Parce que les niveaux auront beau (généralement) comporter une salle au trésor, une boutique et des zones cachées, leur accès ne sera souvent pas automatique et le facteur chance jouera pour beaucoup dans votre progression. Vos échecs, forcément multiples, seront finalement tout autant d’occasions de s’y remettre, parce que « non mais cette mouche, elle me la fera pas deux fois ».

She’s so Guppy, she’s a star

Cette version « Rebirth » ajoute une foultitude d’objets suspects et un peu moins d’ennemis dégoûtants détournés de l’imagerie biblique, et je vous la recommanderais si jamais j’apprenais que le critère de la quantité était déterminant à vos yeux. The Binding of Isaac goût vanille, en plus d’être moins cher à tous les coups, mérite cependant encore d’être pratiqué de nos jours grâce à un visuel plus clair et net (et donc éventuellement moins anxiogène) ainsi que des musiques globalement moins anecdotiques. On recommandera toutefois particulièrement le « Rebirth » aux possesseurs de modestes PC, l’action de la version originale réalisée en Flash se permettant de copieusement ralentir lorsque les éléments deviennent de plus en plus nombreux à l’écran. Vous accrochez au principe, au gameplay et à l’univers, et c’est plusieurs centaines d’heures de jeu qui défileront devant vos yeux sans que vous ne vous en rendiez compte. Et si le tout continue de vous débecter même après plusieurs tentatives, eh ben, voilà.

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