
On a beau essayer de se restreindre, être écolo et raisonnable, on ne peut pas stopper net, comme ça, tout d’un coup, sans patch ni rien du tout, le shopping. Que l’on soit fashion victim, acheteuse compulsive, collectionneuse de tout et n’importe quoi ou juste consommatrice souvent tentée, on conserve presque toutes chez nous des objets dont on ne se sert pas ou plus. Pour tous ces malheureux objets moches, mal-aimés, inutilisés, démodés, il n’y a pas que la poubelle qui puisse les recueillir. Voici 6 idées pour offrir une retraite digne de ce nom aux objets dont on veut se débarrasser…
1. Les donner
Il y a pléthore d’occasions de donner des objets dont on ne veut plus.
On commence par sonder son entourage et demander qui veut récupérer notre ancien mini réfrigérateur d’étudiante (oui, il fonctionne encore !) dont le doux ronron de 90 décibels (si, c’est possible) nous manquera. Ou pas. Qui veut la moitié de notre collection de 17 manteaux-trop-beaux. Et on sera ravies de dépanner nos proches.
On se rend dans des boutiques solidaires, qui reprennent un peu de tout et vendent ensuite les objets récupérés (nettoyés, éventuellement réparés) à des tout petits prix aux personnes ayant des faibles ressources. Cherchez « boutique solidaire dans telle ville » sur votre moteur de recherche préféré et vous trouverez votre bonheur (sinon, j’ai quelques adresses…). On donne du linge (vêtements, chaussures, linge de maison) en bon état et propre dans les bornes le Relais que l’on trouve un peu partout.
Regardons aussi du coté des sites de dons, avec, par exemple, l’appli Bon débarras – Dons d’objets (éditeur Bon débarras), qui, même s’il y a encore peu d’offres, mérite d’être connue et utilisée.
2. Les réparer
On répare plutôt que jeter ! Une étagère en bois avec un trou sur le côté ? On dégaine sa pâte à bois (j’adore utiliser la pâte à bois, c’est ludique – ça rappelle la pâte à modeler en un peu plus liquide – et ça fonctionne très bien !). Une table de chevet au pied bancale ? On remplace les 4 pieds. Une commode avec un tiroir qui ne tient plus ? On change le rail, le fond…
On sollicite son entourage pour un coup de main si on s’attelle à la réparation d’un objet qui nous semble compliquée. On teste les repair cafés pour rencontrer de nouvelles personnes, passer un moment agréable, apprendre à réparer un objet et repartir avec son objet tout bien réparé.
Et on est fière du travail accompli !
3. Les relooker
Parfois un petit coup de pinceau suffit à transformer totalement un ancien objet que l’on n’aimait plus du tout.
Une vieille table moche ? On la répare éventuellement, la peint et voilà une nouvelle table à la maison que l’on a plus du tout envie de jeter. Une pauvre étagère en mélaminé hideuse ? Des nouveaux pieds, de la peinture, du papier peint et la voilà métamorphosée.
On s’inspire de tutos dénichés sur la toile (dans la rubrique Loisirs créatifs de So What ?, par exemple), dans nos livres de déco ou de DIY préférés et on se lance dans le relooking d’objets et meubles ! En prenant notre temps et avec quelques idées, on peut faire de très jolies choses.
Et, là encore, on est fière du travail accompli !
4. Les vendre
On connaît toutes des sites de ventes entre particuliers. Rien de plus simple, on prend une ou plusieurs jolies photos de l’objet à vendre (que l’on a nettoyé avant), on regarde les prix demandés par les autres vendeurs d’objets similaires sur le site, on rédige son annonce et on attend à côté de son téléphone que les acheteurs affluent en nombre.
On peut aussi vendre (à prix d’amis) nos objets à notre entourage, nos voisins (en déposant des petites annonces dans le quartier).
Ou on se lance dans l’aventure du vide-grenier ou vide-dressing ! Pour l’avoir testé, c’est fun, un peu fatiguant (surtout parce qu’il faut se lever très tôt pour disposer son stand avant l’arrivée des visiteurs et que je ne suis pas matinale), et on en repart avec, à coup sûr, des anecdotes amusantes, et même un petit peu d’argent. Participer à un vide-grenier ou un vide-dressing demande un peu d’organisation. Il faut trouver un vide-grenier près de chez soi, trier et emballer les objets à vendre, déterminer leur prix (qui sera probablement négocié sur place), les présenter de façon agréable et pratique pour les acheteurs potentiels. Sortez vos gommettes et autres masking-tapes pour décorer votre stand et attirer le chaland ! Et, pour ne pas remballer et rapporter chez soi tout ce qui n’aura pas été vendu, on dépose les objets qui nous restent sur les bras dans une boutique solidaire en quittant le vide-grenier ou vide-dressing.
5. Créer son business
Les collectionneuses ou les créatives peuvent se lancer dans la vente en ligne d’objets et meubles en tous genres sur des sites spécialisés. Pourquoi pas ? On peut vendre ses objets anciens (brocante en ligne), ses objets customisés ou faits main.
Les plus entrepreneuses lanceront leur propre e-boutique. Et, pour ajouter des produits dans sa e-boutique, on se lance dans le drop shipping. Le drop shipping est la vente de produits par un commerçant (nous), produits qui sont stockés et expédiés par un fournisseur et non par le vendeur. Le vendeur sert d’intermédiaire entre l’acheteur et le fournisseur. Avant de lancer sa petite activité, on se renseigne, on réfléchit, on demande conseil à son entourage, à d’autres entrepreneurs. Et on ose !
6. Les recycler
Si votre pauvre tasse ébréchée de 1983 n’a pas su convaincre des acheteurs ni des boutiques solidaires et que même aucun pinceau n’a voulu se poser sur elle afin de lui redonner l’éclat qu’elle à sûrement eu (mais ça, c’était avant), il ne reste plus que le recyclage. Le dernier recours pour nos pauvres objets…
Si on jette des objets (ou meubles), on les jette dans la bonne poubelle. On sépare les différents matériaux et on les trie. On choisit la poubelle qui convient, la déchetterie, des bornes spéciales pour chaque matériau. Piles, ampoules, métal récupéré, bois… On ne mélange pas tout.
Certaines boutiques récupèrent nos vieux vêtements et linge de maison en échange de bons d’achat (H&M par exemple). Le linge sera recyclé et transformé en de nouveaux textiles puis en de nouveaux vêtements. Que l’on pourra aller acheter…
Publi-rédactionnel