Le titre est austère, peu évocateur. De même pour la couverture.

L’habit ne fait pas le moine. Ne pas se fier aux apparences.

Car ce recueil de nouvelles regorge de surprises, d’inattendus, de vies suspendues. Tour à tour, on est ému, révolté, attendri, dépité.

Paris. Un expatrié asiatique tente de se fondre dans la foule sans parvenir à oublier vraiment ses souvenirs.

Au fond d’une chambre, une femme sombre dans la dépression alors qu’ailleurs, une jeune fille se crée une nouvelle vie sur un jeu en ligne.

Ici, un SDF qui veut simplement sauver son hamster, va être dépassé par les événements. Et par l’attitude de ceux qui l’entourent. Toutes classes sociales confondues.

Et là, dans une fête foraine baignant dans une ambiance Burtoniènne, un homme voit une erreur du passé refaire surface sous les traits d’une fille trop sage.

Sept nouvelles qui nous font passer par un panel d’émotion. Tenir un tel ouvrage entre les mains, ça fait du bien.

Un reproche toutefois :  malgrès les 400 pages, on en voudrait encore …

Il ne reste plus qu’à espérer que les jeunes auteures, toutes élèves au CELSA, reprendront bien vite la plume pour notre plus grand plaisir !

Grande école rattachée à l’université Paris-Sorbonne (Paris IV), le CELSA mène des recherches et dispense des formations professionnalisantes de haut niveau en journalisme, communication, marketing, publicité et ressources humaines.

Où trouver cet ouvrage : en librairie à compter du 27 octobre 2011.

Mais aussi : dans les rues de Paris, au détour d’un banc public, négligeamment déposé là. Une jolie idée, pour un partage littéraire, pour faire voyager l’imaginaire.

Edition Kyklos. 414 pages. Prix conseillé : 22e

Neigeline Bunet