Population : 48 – Adam Sternbergh

Il n’y a que 3 règles à Caesura (population, 48 habitants) : pas de contacts avec l’extérieur, pas de visites, pas de retour si un habitant quitte la ville. Caesura au Texas compte 48 habitants, criminels ou témoins, dont la mémoire a été effacée. Un meurtre pourrait déterrer tous les secrets.

 
Population : 48 – Adam Sternbergh

Population : 48 : résumé

La ville de Caesura au Texas n’est pas une ville comme les autres. Elle compte 48 habitants. Tous des criminels ou des témoins qui ont choisi de vivre cachés du monde extérieur ici. Et dont la mémoire a partiellement été effacée. Personne ne sait s’il a un passé de criminel ou s’il a assisté à un crime atroce.

Il n’y a que 3 règles à Caesura : pas de contacts avec l’extérieur, pas de visites, pas de retour si un habitant quitte la ville.

Et il y a le shérif, les 4 nouveaux arrivants – comme il en arrive régulièrement. Puis un suicide. Et un meurtre. Jamais, depuis 8 ans que la ville existe, un tel crime n’avait été commis à Caesura. L’enquête pourrait bien déterrer des secrets que les habitants ne voudraient pas voir resurgir…

Population : 48, Adam Sternbergh, 10/18, paru le 16 janvier 2020, 408 pages, 8,40€. En vente sur Fnac, Cultura, Amazon.

L’auteur : Adam Sternbergh

Adam Sternbergh a grandi à Toronto au Canada. Il est journaliste pour New York, GQ, Times, The Independant, Sunday notamment. IL fut aussi responsable des pages Culture du New York Times. Son 1er roman, Le Fossoyeur (Denoël) a été sélectionné pour de nombreux prix. Adam Sternbergh vit à Brooklyn à New York avec sa famille.

Notre avis

Le résumé intrigue, l’idée est originale. Et on est tout de suite pris dans le récit. On rencontre les personnages, on découvre la ville, le concept étrange à l’origine de Caesura. Cette ville texane de 48 habitants gérée par un institut et qui abrite criminels et témoins à qui on a retiré une partie de la mémoire afin qu’ils ne sachent pas s’ils sont l’un ou l’autre.

Population : 48 est un roman choral. Le lecteur suit de près plusieurs personnages : le Shérif de Caesura, sa nouvelle adjointe, plusieurs résidents. Ce qui rythme le récit.

On découvre petit à petit quelques secrets que les personnages dévoilent. Et de nombreuses questions et intrigues. Le suicide puis le meurtre qui ont eu lieu récemment à Caesura déclenchent une enquête et surtout les secrets commencent à être dévoilés. Jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus (des secrets)… Il y a du suspens tout au long du récit. Qui sont les habitants de Caesura ? Qui est le meurtrier ? Comment va se terminer cette enquête ? Comment a été construite Caesura ?

Le roman fait réfléchir aussi. Peut-on supprimer une partie gênante de sa mémoire ? Est-on meilleur si on oublie les crimes que l’on a commis ? Les destins des personnages apportent leur propre réponse (au lecteur de se faire sa propre opinion aussi).

Le rythme s’accélère au fil de la lecture. On finit par ne plus pouvoir fermer le livre. (Tous les livres devraient faire ça, non?) Le final est explosif. Caesura n’a plus de secret pour le lecteur, nombre de ses habitants non plus. On a les réponses à toutes les petites et plus grandes énigmes qui se sont nouées au fil du roman. La conclusion est satisfaisante. Mais moralement discutable.

Un très bon polar. À lire !

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.