
Et si cette année nous ne faisions pas une liste de résolutions pour la nouvelle année ? Pour changer, et parce qu’on les oublie le 15 janvier… Si on créait plutôt une liste des projet, de plans pour l’année 2018 ? Ou juste un seul projet ou plan ? Voici venu le temps des non résolutions 2018 !
© Tiko
Comment s’y prendre pour trouver LES projets ?
On cherche les bons projets, ceux qui nous tiennent à cœur et qui nous feront avancer. Pour cela, on sort un morceau de papier, un crayon et on note ! Tout ce qui nous passe par la tête, ce qui nous fait envie, depuis longtemps ou depuis peu… On réfléchit et on écrit. C’est même l’occasion de se découvrir une nouvelle envie, pourquoi pas ? Une forte envie rapide et facile à satisfaire (je mangerais bien une clémentine de Corse, là, tout de suite) ne compte pas…
De quel côté chercher no vraies envies ? Parce qu’on a des tas de vraie envies (oui, on est gourmande) ! Voici quelques exemples si vous cherchez l’inspiration : apprendre quelque chose (danse, sport, musique, cuisine, loisirs créatifs, langue, reprendre des études) ; s’occuper de son corps trop longtemps négligé (alimentation saine, sport, yoga, coiffeur, dentiste, shopping vêtements relooking, cours de maquillage, séance chouchoutage ajoutée au rituel du matin ou du soir avec lait pour le corps – bio…) ; faire une psychanalyse pour supprimer certains blocages, comprendre nos comportements, se sentir mieux, éradiquer des angoisses récurrentes… ; lancer sa micro-entreprise, créer une association ; acheter une maison ; faire un tour du monde, de l’Europe, un grand voyage…
Ce genre de projets qui nous fait frissonner juste en en parlant, nous donne le sourire quand on s’imagine être en train de le réaliser, nous fait envie depuis longtemps, nous fait un petit peu peur aussi parfois (peur d’échouer, de réussir, d’être déçue – mais toutes ces émotions ne sont-elles pas essentielles et un moteur pour nous faire avancer) ? Ce type de projet là !
Lorsqu’on a noté toutes nos idées, on y réfléchit, on entoure nos préférées, on raye celles qui nous plaisent moins, on étoffe celles qui nous font hésiter, on affine, on trie et on conserve LES projets qui nous tiennent le plus à cœur. On laisse reposer quelques jours… Puis on reprend sa feuille de papier pleine d’idées : est-ce qu’on est toujours en accord avec nos choix, partante, enthousiaste ? On modifie, on corrige, on laisse à nouveau reposer si besoin. Ou on reste sur nos choix bien établis et qui nous correspondent. Il n’y a plus qu’à !
On peut aussi, dans la famille, entre amis, faire chacun ses listes de projets et ses plans pour les réaliser, et en discuter tous ensemble, non pas pour juger les projets les uns des autres mais pour se donner des idées, se motiver, s’encourager, se rassurer. Ça compte aussi !
Notre projet peut aussi être un projet collectif, en famille, entre amis, collègues, au sein d’une association…
Point trop n’en faut
1 grand (rapport à la durée et à l’investissement qu’il nous faudra pour le réaliser) projet suffit. Ou plusieurs projets plus petits. Mais pas trop, ni beaucoup de très gros projets qu’il sera difficile de mener à bien correctement et sans trop de stress en une année (puisque c’est notre liste de non résolutions / projets pour 2018). Comme pour les résolutions, si on tartine des pages entières de choses à faire, on s’y perd, on s’y noie et on risque de ne rien faire du tout. Ça serait dommage ! Un seul (grand ou petit) projet suffit à nous emplir de joie et de satisfaction ? Qu’à cela ne tienne !
Ce n’est pas parce qu’on choisit un seul (ou quelques) grands projets pour notre année 2018 que l’on ne pourra rien faire d’autre. Au contraire ! On aura besoin de temps pour penser à autre chose, et il est hors de question d’abandonner tout ce qu’on adore, nos loisirs, jardinage, couture, danse, lecture, soirées entre amis, en amoureux… On en aura peut-être même encore plus besoin maintenant que ce projet important est sur les rails. Il faudra juste s’organiser autrement, ou mieux, afin de mener de front notre projet et de maintenir notre équilibre dans notre vie.
Une liste, un joli carnet, des pages dans notre BuJo…
Un peu comme nos plans marketing, plans de carrière, business plans pour micro-entreprises, il nous faut de l’organisation et une visibilité sur l’avancée de notre projet. Il nous faut un plan. On détermine le ou les objectifs à atteindre pour chaque projet, on détermine ensuite les étapes à franchir pour atteindre chaque objectif, et on définit les moyens à employer pour atteindre chaque étape.
Afin de trouver les moyens de réaliser nos projets, on réfléchit, on se renseigne (recherches Internet, dans des livres, magazines…) sur notre projet, sa faisabilité, ce dont on a besoin pour le réaliser. On lit des témoignages d’expériences de personnes ayant réalisé des projets similaires, on lit en fait tout ce qui nous aidera à affiner notre plan. On pense aussi à se former, si on en ressent le besoin – surtout si le projet est un défi nouveau pour nous. On n’apprend jamais trop, non ?
On n’hésite pas non plus à en parler autour de soi, avec des personnes qui ont / vont réaliser un projet similaire, avec nos proches, pour avoir différentes opinions (pas sur le bien-fondé de notre projet, ça nous regarde, mais pour avoir de nouvelles idées sur la manière de le réaliser, des idées qui vont nous aider à réfléchir).
Et puisque c’est toujours plus agréable si c’est joliment présenté, on dessine un tableau, un remplit un carnet, on utilise un classeur… On met en forme notre projet, nos plans, nos objectifs, nos idées. On écrit joliment, on dessine, on colle, on coupe, on décore… Cela peut sembler futile, mais on a plus envie de feuilleter un document propre et clair qu’un brouillon sale. Et on aura besoin de consulter nos idées pour notre projet un nombre incalculable de fois. On s’y retrouvera aussi plus facilement si le projet est clairement couché sur papier. (Sans oublier qu’il faudra bien le présenter, ensuite, à des partenaires, investisseurs, clients potentiels… Là, tout devra être parfaitement clair et présenté.)
Celles qui ont un Bullet Jurnal (BuJo) – ou qui vont se lancer – peuvent l’utiliser pour leur projet : 1 ou plusieurs pages « nom du projet 2018 », décorées et sur lesquelles pourront être notées les plans, tâches, plannings en rapport avec le projet.
Plans, tâches, plannings et projets qui, au cours de l’année, et surtout au fur et à mesure de leur réalisation, pourront être modifiés, corrigés, améliorés. Selon nos avancées, nos échecs (qui nous apprendront ce que nous devons faire, améliorer, ne pas faire par la suite), nos succès. C’est normal, et c’est une bonne chose. Si on se lance un nouveau défi, on doit donc apprendre au fur et à mesure comment le relever (et apprendre, on aime !).
Et après ?
On devrait penser souvent e notre projet au cours de l’année, il nous motive, nous enthousiasme, il sera souvent présent dans notre esprit… Mais point trop n’en faut, là non plus. On garde bien sûr en tête nos projets tout au long de l’année mais sans se stresser outre mesure, sans en faire une obsession malsaine, sans oublier de vivre chaque journée pleinement, sans oublier de faire des tas de choses qui nous plaisent même si elles n’ont aucune rapport avec notre fameux projet. Puisque l’on a noté, planifié, réfléchi, que l’on a des documents sur lesquels tout est couché, on pourra les consulter, compléter et agir… Sans s’inquiéter d’oublier, de perdre nos idées.
Et au fur et à mesure que l’on avance dans la réalisation de notre projet, on complète notre plan : on coche ce qui est réussi, ce qui ne l’est pas, on se demande pourquoi, on établit de nouveaux moyens, de nouvelles étapes, on note de nouvelles idées… Et on agit bien sûr ! Avec un objectif en vue, on sera moins perdu, on avancera vers un but précis, on saura où aller et comment (au moins à peu près).
Les phases de découragement ? Les passages à vide sans avancer ? Il y en aura sans aucun doute, mais ils feront partie de notre projet ; c’est normal de douter, de traîner le pied parfois, de faire une pause. Nous sommes des humains, non des robots, avec toutes nos émotions, nos contradictions, nos facilités et nos difficultés, et on fait avec (parce que c’est aussi ce qui fait notre richesse) !
Si le renoncement / découragement est trop long, peut-être sommes-nous mal à l’aise avec notre projet ? Alors il faut (se) reprendre, comprendre, voire se faire aider. Ou bien c’est notre planification qui ne nous convient pas, ou alors le projet lui-même ? Il faut peut-être le modifier, voire en changer…
Et si on change de projet en cours d’année ?
Qu’à cela ne tienne ! Nous avons décidé d’établir, pour nous-même, 1 ou plusieurs projets, nous pouvons décider de la même manière de ne plus le réaliser, de le reporter, de le modifier, d’en choisir un nouveau.
Le changement ou le renoncement doivent être positifs, non des constats d’échec, ni la flemme (quelle pire raison de ne pas faire quelque chose ?), ni un manque de confiance en soi. Un changement de projet parce qu’on change d’avis, de vie et donc d’envie, qu’on s’aperçoit que ce n’était pas un projet si important que ça (on peut se tromper !), ni fait pour nous, voilà des motifs positifs de changement. Et tout ce que nous aurons accompli jusque là (même si nous en sommes restées à l’étape de la réflexion) nous servira d’expérience. On aura vu qu’on pouvait accomplir des choses, prendre la décision de se lancer dans quelque chose, la décision de renoncer à quelque chose. On aura réfléchi, appris sur soi-même. On aura avancé ! Et c’est ce qui compte.
On établit alors un nouveau projet, pourquoi pas ? Pour le reste de l’année, ou on choisit d’attendre début 2019, ou la rentrée de septembre, après nos vacances, après notre anniversaire… Tant qu’on avance en accord avec soi-même.
Très bonne et enrichissante année 2018 !