
Dirt est un série dramatique américaine, qui n’a – malheureusement – eu que 2 saisons (de 13 et 7 épisodes de 42 minutes chacun), diffusée sur FX Networks en 2007-2008. La série suit Lucy Spiller, rédactrice en chef d’un magazine people, prête à tout pour un bon scoop. La série est portée par Courteney Cox. Et nous, a l’a adorée… Voici 8 bonnes raisons de ne pas oublier la série Dirt.
1. Une histoire qui change
Lucy Spiller est rédactrice en chef du magazine people Dirt, et est prête à tout – vraiment tout – pour sortir la Une du magazine la plus scandaleuse possible. Elle est aidée de son meilleur ami l’excellent photographe schizophrène Don Konkey (Ian Hart). Et l’on n’a pas souvent vu des Rédactions de magazines people au cœur d’intrigues de séries télé. Rien que pour ça, on devrait se souvenir de Dirt.
2. Courteney Cox, parfaite Lucy Spiller
Aux oubliettes la sympathique (et un peu névrosée) Monica Geller de Friends avec la magnifique, un peu cruelle (et pas mal névrosée) Lucy Spiller de Dirt. Ce que j’adore, chez un acteur, c’est sa capacité à interpréter des rôles très différents les uns des autres et à faire oublier les rôles, même cultes, précédents. Et je trouve que Courteney Cox a réussi ce tour de force dans Dirt. Pas évident de faire oublier le rôle qui l’a fait connaître et qu’elle a tenu pendant 10 ans dans Friends. Et pourtant, dans les 2 (petites) saisons de Dirt, je en vois que Lucy Spiller. Cruelle, sexy, névrosée et pourtant attachante.
3. Une héroïne méchante
Lucy Spiller est névrosée, magnifique, obstinée, sexy, cruelle, sûre d’elle. Et, en 2007-2008, mettre en avant un personnage principal qui ne soit pas gentil était encore nouveau dans le monde merveilleux des séries télé américaines. L’héroïne n’est pas lisse, ne prend pas toujours (souvent ?) la décision la plus morale, et c’est ce qui fait, aussi, le charme de Dirt. Elle n’hésite pas à manipuler les stars qu’elle épie afin de décrocher une Une digne de ce nom, voire à manipuler les faits. Elle a un bureau secret avec coffre-fort spécial dossiers très chauds sur les célébrités les plus en vue. Elle trahit, ment, vole. C’est aussi pour tout ça qu’on l’adore !
4. Une invitée surprise (pour les nostalgiques)
Dans l’épisode 13 de la saison 1, l’actrice Jennifer Aniston rend visite à son amie dans la vie et son ex collègue de Friends Courteney Cox. Et les fans sont toujours ravis de revoir plusieurs membres du casting de Friends au même endroit au même moment (mais on ne sait toujours pas pourquoi). Jennifer Aniston tient le rôle de Tina Harrod, amie et rivale (on dit « meilleure ennemie ?) de Lucy. Et puis il y a eu le fameux baiser échangé entre Tina et Lucy, qui a beaucoup fait parler la toile à l’époque (oui, il y avait déjà Internet à l’époque).
© FX Networks
5. Du trash
Qu’on se le dise, on va patauger dans la gadoue, la saleté, le côté obscur de l’être humain. Les personnages principaux sont malmenés, les célébrités sont moquées, la morale aussi. Du sexe, de la violence, des histoires de famille, des scandales, du chantage, des secrets. Il y a des moments plutôt durs. Point de gore, mais des « oh ! » ou des « non ! » choqués récurrents. C’est plus drôle comme ça.
6. Le casting
Outre Courteney Cox qui campe une géniale Lucy Spiller, on trouve au casting le super Ian Hart dans le rôle du meilleur ami de Lucy, photographe et schizophrène, Don Konkey. Il est brillant, perturbé, attachant. On adore aussi détester l’actrice Julia Mallory (interprétée par Laura Allen), petite-amie du sexy Holt Mclaren, acteur aussi (interprété par Josh Stewart). Et Brent Barrow (Jeffrey Nordling), directeur de publication de Dirt qui met régulièrement des bâtons dans les roues de Lucy. On aime aussi le sexy Holt Mclaren, acteur qui tombe amoureux – et réciproquement – de Lucy (malgré lui,je crois).
7. Une jolie histoire d’amour
Dans ce monde de brutes. Pas toujours romantique, souvent sexy, et définitivement « waou », la romance entre Lucy Spiller et Holt Mclaren nous tient en haleine pendant les 2 saisons de la série. Et a même son, happy end. J’adore leur relation tumultueuse, incertaine, compliquée. Et ils sont plutôt sexy ensemble dans la série.
8. La grève des scénaristes américains de 2007-2008
Quand j’entends « grève des scénaristes américains », je pense « fin de la série Dirt« . Et je fais une moue boudeuse. La grève des scénaristes américains de 2007-2008 n’a pas rendu service à la série (et à ses fans) et la saison 2 n’a eu droit qu’à 7 épisodes, avant que la série ne soit annulée. Je sais qu’il y a des séries beaucoup plus connues – et encore diffusées – qui ont aussi pâti de cette grève, mais moi j’étais à fond dans Dirt à ce moment-là. Et Dirt est donc pour moi un symbole de cette célèbre grève. A ne pas oublier.