8 choses à faire avant d’avoir 40 ans

Les trentenaires y pensent… Un peu. Et lorsque l’on atteint les 39 ans, on y pense encore plus. La quarantaine approche. Il n’y a rien d’extraordinaire en soi, mais c’est une nouvelle dizaine, comme une nouvelle étape de notre vie. Qui nous souffle à l’oreille que l’on vieillit… Un peu. Et avec l’approche des 40 ans, il peut y avoir la peur de ne pas assez profiter de la vie. De ne pas faire assez de choses, de ne pas vivre assez intensément. Et si on se lançait un défi ? Voici 8 choses à faire avant d’avoir 40 ans…

Réaliser un de ses grands rêves

Je parle d’un de ces rêves que l’on a dans la tête depuis longtemps, un de ceux qui nous font décoller du sol juste lorsqu’on en parle ou qu’on y pense. Ces rêves qui nous tiennent à cœur, qui font briller nos yeux. Oui, ceux-là.

Comme un voyage autour du monde, le désir d’écrire le roman que l’on a dans la tête, lancer son activité indépendante, visiter tel pays, acheter un château en ruine et le rénover, faire l’ascension d’un volcan en activité, aller sauver les bébés phoques à l’autre bout du monde…

Et si on commençait à en réaliser un, de ces grands rêves, avant nos 40 ans ? Commençons par un. Pourquoi avant nos 40 ans ? Parce qu’avant 30 ans, souvent, on commence à construire sa vie professionnelle, sa vie sentimentale… Et on n’a pas toujours les moyens ni le temps de se consacrer à la réalisation d’un rêve important. Et puis on se connaît moins à 20 ans qu’à 30 ans, alors on n’a pas forcément identifié ni sélectionné nos plus grands rêves. Aussi, à force de reporter la concrétisation de nos rêves on risque de ne rien faire du tout, avant 40 ans, c’est parfait. On peaufine, on réfléchit, on note, on s’informe, on s’organise, on programme et on réalise l’un de nos rêves ! S’il n’est pas réalisé avant nos 40 ans mais qu’on l’a programmé, c’est gagné.

Défi : choisir un de nos grands rêves et établir sur papier un plan d’action pour le réaliser. Puis commencer à concrétiser la 1ère étape du plan d’action. Par exemple : si on rêve de faire un tour du monde, on lit des livres sur l’organisation d’un tour du monde et on commence nos listes de budget, besoins, étapes, moyens de transport…
 
voyager

Savoir si on veut (ou pas) un enfant

Si avoir un enfant à 40 ans ou presque n’est plus considéré comme une grossesse à risque et tend à ne plus être tabou – car notre société évolue – il faut tout de même, à 40 ans, avoir pris une décision : souhaite-t-on ou non avoir un ou plusieurs enfants ?

Parce que tomber enceinte peut prendre du temps, parfois des années. Parce qu’il serait dommage de regretter pendant le reste de sa vie de ne pas avoir eu d’enfant juste parce qu’on n’a pas pris de décision et laissé filer le temps. Et parce qu’accueillir un enfant ça se prépare un minimum : dans sa tête, son corps, son couple, sa maison… Donc, avant nos 40 ans, on a décidé !

Défi : aller chez son médecin généraliste et/ou son gynécologue et poser des questions (médicales) qui nous taraudent à propos de la grossesse, l’accouchement. Avec notre partenaire, c’est encore mieux. Puis en discuter et y réfléchir ensemble.
 
grossesse

Avancer sur ses grands projets de vie

Parlons de projets de vie. Des ambitions qui façonneront notre quotidien, de ces changements que l’on souhaite pour nous, notre famille, notre vie. Un projet d’achat de maison ? D’adopter un chat/chien ? Ou de lancer des grands travaux à la maison ? D’acheter une voiture ? De changer de ville ? Ou d’emploi ? De construire soi-même sa maison écologique ? De passer un concours, finir ou reprendre ses études ? Tous ces projets de changements ou d’évolution de nos vies qui nous tiennent à cœur. Et que l’on reporte parfois pendant trop longtemps…

Avant 40 ans, opération grands chantiers : on lance nos projets de vie ! On ne les achèvera peut-être pas avant notre 40ème anniversaire, mais peu importe. Ce qui compte c’est d’avoir amorcé les changements, débuté les projets, concrètement. Que nos projets soient passés du « carnet de projets », de notre tête, d’un bout de papier plié et rangé dans la table de chevet, de notre partie de Sims… à la vraie vie.

Défi : comme pour la réalisation de nos rêves, on choisit l’un de nos grands projets de vie et on établit sur papier un plan d’action afin de le réaliser. Puis on début la 1ère étape de ce plan d’action. Exemple : pour un projet d’achat immobilier, on contacte et rencontre des courtiers et on commence quelques visites de biens immobiliers à vendre afin de prendre la température du marché immobilier (voir quels types de biens dans quels secteurs nous pouvons espérer acquérir selon notre budget et nos envies). Et on affinera ainsi nos critères de recherche.
 
maison de campagne

S’engager

On ne peut pas ignorer l’injustice, le réchauffement climatique, les 7 milliards d’autres. Il y a tellement de causes à défendre, de projets humanitaires, écologiques à réaliser qu’on ne peut (plus) rester dans son petit coin, son petit chez soi, son entre soi, sans participer, apporter quelque chose à une grande cause.

Pour s’ouvrir l’esprit, pour donner, pour rencontrer, pour apprendre, pour participer à quelque chose de plus grand que soi, donner plus de sens à nos vies, on s’engage. On choisit un engagement qui nous tient à cœur, on embarque la famille et/ou les amis avec nous, et on agit. Le choix ne manque pas : environnement, pauvreté, instruction, animaux, santé, liberté, féminisme… Nul besoin de dégager 35 heures par semaine pour s’engager et être utile à d’autres que soi. Quelques heures par semaine, même 1 heure ou 2, suffisent. On donne un peu de son temps aux Restos du Cœur, on fait des dons matériels, des dons d’argent (un petit montant chaque mois c’est toujours ça de pris), un voyage humanitaire cette année (et toutes les suivantes)…

Défi : choisir une cause, une association qui la défend, la contacter, demander quels sont ses besoins et faire son 1er geste engagé. Puis le partager sur ses réseaux sociaux afin de donner envie à nos contacts de faire de même. Partagez en commentaire de cet article votre engagement : une seule personne inspirée par votre action, c’est déjà beaucoup !
 
chat du refuge

Aller voir un(e) psy

Parce qu’aller voir un psy ce n’est pas seulement quand on va très mal – mieux vaut d’ailleurs ne pas attendre la dépression pour aller consulter un psychanalyste. Parce qu’on a toutes des conflits à résoudre, des valises familiales que l’on porte et ne devrait pas porter, des freins inconscients, des peurs qui nous bloquent, nous ralentissent. Et qu’on n’en comprend pas forcément les mécanismes, qu’on ne les voit pas (et parfois même notre entourage les voit, alors que nous, non). Et parce que si on veut être épanouie (et on le veut vraiment !), il nous faut voir, comprendre et dépasser toutes ces difficultés inconscientes. Parce que enfant, nous avons toutes vécu des situations qui nous ont attristées, voire traumatisées, et que l’on n’a pas comprises, ou à notre manière d’enfant. Et nous avons créé des mécanismes de défense qui nous ont aidées, mais qui nous bloquent aujourd’hui s’ils sont toujours en place.

On commence par se débarrasser de toutes nos idées reçues sur les psy. On lit des livres de psychothérapie, et on se rend chez un(e) psychanalyste afin de faire un vrai travail sur soi. Cela demande du temps, un peu d’argent (souvent, il est possible de discuter avec les psychanalystes de tarifs qui nous conviennent), et une vraie envie de remuer nos émotions. Après, on avancera plus vite, on pourra reprendre ou entamer nos projets, nos rêves et être sûre d’aller jusqu’au bout.

Défi : chercher un(e) psychanalyste, prendre un 1er rendez-vous (gratuit ou payant, se renseigner au téléphone) et poser des questions sur l’analyse, en quoi cela consiste, le travail à faire, parler de quelque chose qui nous dérange, qu’on voudrait améliorer et écouter ce que le ou la psy nous répond. Ensuite on digère, on réfléchit à propos de sa 1ère séance. On peut se rendre chez le ou la psychanalyste à 2 en couple, et alterner rendez-vous individuels et à 2, afin que chacun avance et de faire avancer aussi son couple.
 
psychanalyse travail sur soi

Prendre soin de soi

À 20 ans, on se sent facilement jolie (une fois les boutons d’acné effacés). Notre jeunesse nous rend jolies sans trop faire d’efforts. À 30 ans aussi. Puis on gagne quelques cheveux blancs, quelques rides sur le visage, notre masse musculaire fond… On ne s’enlaidit pas en vieillissant, bien sûr. Notre visage et notre corps prennent des marques de l’âge. Ce sont des changements. Et tout changement demande une adaptation.

On prend donc soin de soi maintenant, avant nos 40 ans, afin de se sentir toujours jolie, de ne pas être négligée, d’assumer pleinement les changements physiques qui s’opèrent sur nous et de les mettre en valeur. Pour nous-même, bien sûr, et aussi pour notre amoureux(se), nos enfants, qui nous voient tous les jours, nous trouvent toujours la plus belle, et à qui ont a envie de plaire…

Hors de question de refuser de vieillir, on sera une belle quadragénaire (puis quinqua, etc.). Qui fera du sport, mangera bien, s’habillera bien, sera sexy, de son temps, de son âge, tendance, bien dans ses chaussures. On a toutes déjà croisé une petite mamie qui grimpait une côte pentue sur son vélo en trimbalant ses courses dans son panier à vélo et en souriant et on s’est dit « je veux être comme ça quand je serai grande ». Je parie que cette mamie avait une vie active et saine avant ses 90 ans aussi… Donc, pour être en forme et jolie et bien dans son corps et dans sa tête, on s’occupe de soi !

Défi : 1 semaine de chouchoutage ! Du sport 2 ou 3 fois par semaine (danse, gym à la maison, natation, randonnée…), du joli vernis à ongles (naturel), on s’apprête au moins 1 fois dans la semaine (une jolie tenue, maquillage et coiffure) pour sortir, 1 semaine de menus équilibrés faits maison (viande du boucher, légumes du maraîcher, poisson du poissonnier, on va au marché faire ses courses). Après une semaine de petits soins, on ne pourra plus se passer de notre nouveau bien-être !
 
femme manucure

Apprendre

Le collège, le lycée et la fac / école / formation pro sont (un peu) loin derrière nous. C’était il y a plus ou moins 15 ans… Mais il nous reste tant de choses à apprendre ! Qui feront de nous des personnes plus riches (intellectuellement), intéressantes, complètes, réfléchies, sensées.

Il n’y a aucune limite d’âge pour apprendre. Et tellement de choses que l’on ignore. Avant (et après) 40 ans, on continue d’apprendre, de découvrir, de réfléchir. On retourne (ou on va) à la fac, on lit, on suit des conférences, on dévore des documentaires télévisés… Les sources de connaissance sont nombreuses. Et on n’arrête jamais d’apprendre. Celles qui suivent la série The Handmaid’s Tale sur TF1 (ou qui ont lu le roman de Margaret Atwood) ont hurlé de rage devant leur télévision lorsqu’elles ont constaté que dans le pays fictif de Gilead on coupait les doigts des femmes qui osaient lire. Et que l’école réservée aux filles ne leur apprenait que les tâches domestiques. Mesurons notre chance. Cultivons-nous. Toujours.

Défi : pendant 1 mois, on apprend une nouvelle chose par jour en lisant par exemple un chapitre d’un livre (histoire, culture générale…), en regardant chaque soir un documentaire différent… On ne pourra plus se passer de cet enrichissement quotidien. Pensez au nombre de choses apprises en une année en poursuivant ce défi…
 
femme bibliothèque

Apprécier la vie

Ça sonne un peu nonagénaire, je le sais… Oui mais…

Au fur et à mesure que l’on avance en âge, on s’aperçoit que le temps passe vite. La vie passe vite. Je n’ai pas encore 40 ans et j’ai l’impression de parler comme ma grand-mère ou même comme ma mère. Mais elles ont raison sur ce point. La trentaine passe vite, la vie passe vite. Et si on n’y fait pas attention, qu’on ne s’en soucie pas, qu’on ne la chérit pas, elle nous file entre les doigts et on risque de se retrouver frustrée, paniquée, pleine de regrets. Ça serait dommage.

Alors on apprécie ce que l’on a. On profite de nos journées, de tous nos petits plaisirs et nos grands bonheurs. Et on regarde le verre à moitié plein. On vit le présent, on regarde droit devant. On fait des coups durs des forces et on rebondit. Aussi, on se laissera aller parfois, on rechignera à regarder le côté positif de quelque chose, on traînera du pied… Les baisses de régime sont inévitables. Tant qu’on conserve, de manière générale, le cap en appréciant notre vie, on la vivra pleinement.

Défi : organiser notre « Thanksgiving » à notre façon en réunissant des amis, la famille, tous ceux que l’on aime autour d’un repas. Chacun, pendant ce repas, devra prononcer un petit discours et remercier, dire à voix haute pourquoi il remercie la vie, ce qu’il a et le rend heureux. Séquence émotions… (La dinde n’est pas obligatoire pour ce défi – ni pour les autres d’ailleurs.)
 
femme heureuse
 

Voilà, on est prête à aborder la quarantaine. Sans se stresser, sans regretter, mais en appréciant cette nouvelle étape, dans la continuité de notre vie. Une nouvelle étape qui s’annonce riche et belle.

Rédigé par

Marie-Aube

Rédactrice web et print indépendante depuis plus de 10 ans, auteure et blogueuse, passionnée par l’écriture. So What ? est mon blog, engagé, féminin, créatif, drôle et sérieux.